PENDENTIF ROSACE D’ARGENT
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En rosace d’argent ajourée. Il est centré d’un médaillon à décor d’émail bleu guilloché sur lequel est appliqué une petite étoile de perles semences. Une couronne de perles puis une couronne de fleurs jaunes-orangées entourent ce médaillon entre des ogives d’émail blanc piquées de petits rubis.
Au revers, sous le médaillon, un petit compartiment fermé par une porte en verre devait renfermer un souvenir d’un être aimé : petit portrait, mèche de cheveux…
Le pendentif est retenu par une chaîne d’argent agrémentée de quatre bâtons émaillés bleu.
Vers 1900.
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PENDENTIF « COURONNE DE FLEURS »
En rosace d’argent ajourée. Il est centré d’un médaillon à décor d’émail bleu guilloché sur lequel est appliqué une petite étoile de perles semences. Une couronne de perles puis une couronne de fleurs jaunes-orangées entourent ce médaillon entre des ogives d’émail blanc piquées de petits rubis.
Au revers, sous le médaillon, un petit compartiment fermé par une porte en verre devait renfermer un souvenir d’un être aimé : petit portrait, mèche de cheveux…
Le pendentif est retenu par une chaîne d’argent agrémentée de quatre bâtons émaillés bleu.
Vers 1900.
Dimensions du pendentif : 4 x 5 cm environ.
Longueur de la chaîne : 49 cm environ. Fermoir mousqueton.
Poids brut : 13,2 g (argent – 925/1000)
Manques à l’émail et manques deux perles.
| Poids | 13,2 g |
|---|---|
| Catégories | Pendentifs |
| Epoque | 1900-1920 |
| Métal | Argent |
| Pierres | Email, Perle |
Histoire et style
Les bijoux en 1900
En 1900, la joaillerie est dans une période que l’on appelle « l’Art Nouveau ». C’est un mouvement artistique international qui s’est développé à partir des années 1890 jusqu’à la Première Guerre Mondiale environ, et qui a touché tous les domaines artistiques. On ne citera que les plus célèbres joailliers de l’époque : Lalique, Fouquet, Grasset…
Les caractéristiques principales de ce mouvement en joaillerie sont la liberté des courbes et des lignes ; l’utilisation de matériaux nouveaux, pourtant jugés moins nobles tel le verre ; mais également des thèmes nouveaux inspirés de la nature : flore, animaux, insectes…
Notre pendentif s’inscrit dans cette ligne. De plus, en sa qualité de porte souvenir, il s’inscrit dans l’air du temps sentimentaliste.
L’émail
L’émaillerie est une technique connue depuis l’Antiquité qui permet d’apporter de la couleur à un objet au-delà de la couleur de son métal.
“L’émail est une matière fondante, composée de différents minéraux (silice, feldspath, kaolin et oxydes métalliques), laquelle, vitrifiée et plus ou moins opaque (fritte), peut recevoir différentes couleurs et être appliquée à l’aide du feu sur certains ouvrages d’or, d’argent, de cuivre, etc., pour les orner.” (Dictionnaire de l’Académie Française).
Dans notre cas, l’émail est une pâte qui a été colorée grâce à des oxydes métalliques puis chauffée et déposée couleur après couleur dans les différentes parties du pendentif. Cette technique est particulièrement minutieuse et délicate, les couleurs ne devant pas se mélanger. Et qui demande un véritable savoir-faire, tant à cause des mélanges particuliers que de la gestion de leur cuisson.
Etat
Pendentif très fin et délicat. Mais également fragile : deux petites perles (une sur le médaillon et une dans la couronne autour du médaillon) manquent. De même, on notera un accident à l’émail blanc dans l’ogive sous la bélière. Il s’agit d’un bijou ancien, cela n’a donc rien d’étonnant.
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